Les maux de têtes semblent être le mal de notre société. Entre le stress et notre usage intensif des écrans et de la caféine, je ne connais que très peu de monde qui n’avale pas de temps à autre une dose de paracétamol ou d’ibuprofène pour faire passer un mal de tête. Pour certaines personnes, par contre, ça peut devenir extrêmement handicapant, et dans certains cas la solution est très simple. Voici donc un aperçu de l’effet que quelques traitements manuels peuvent avoir sur des maux de tête liés à la tension.
Zelda (nom d’emprunt) est une jeune femme très dynamique et active, mais qui travaille très dur dans un environnement très stressant (des journées allant jusqu’à 14h, souvent des week-ends raccourcis à un seul jour). Elle avait très souvent mal à la tête, et ses maux pouvaient durer tout un week-end, avec très peu de répits. Les anti-douleurs marchaient, mais sa consommation était inquiétante (la plupart ont des effet néfastes sur la santé si consommés en grande quantité sur le long terme). Elle s’est donc adressée à moi pour voir s’il y avait une solution plus mécanique à ses problèmes.
Premier traitement
Lors du premier traitement, j’ai travaillé à la fois sur la structure des tissus autour du cou et de la ceinture scapulaire (les os qui forment la structure des épaule) avec des étirements très ciblés et assistés, et sur leur utilisation par le système nerveux central. Cela se fait en jouant sur divers réflexes pour habituer le système nerveux à un niveau de tension plus bas dans les muscles, pour les mêmes position. J’ai aussi libéré un peu de mouvement autour de son front, et traités les muscles liés à la mastication, mécaniquement avec des étirements assistés, et neurologiquement avec des techniques proches de l’accupression.
Et ensuite…
Dans les deux semaines qui ont suivi, Zelda n’a eu que deux épisodes de mal de tête, moins douloureux que ce dont elle avait l’habitude. Lors du deuxième traitement, deux semaines après le premier, j’ai répété la plupart des techniques que j’avais utilisées la première fois. Certaines de ces techniques avaient déjà eu leur effet presque complet et cette répétition était un polissage, et d’autres ont été encore plus efficaces de par leur répétition. Vu que beaucoup des muscles autour du cou étaient plus relâchés, j’ai aussi pu travailler sur des muscles plus profonds, très proches de la colonne vertébrale, impliqués dans la façon dont on tient notre tête. Nous avons aussi commencé à travailler sur la mobilité de la chaîne postérieure (la chaîne de muscles qui décide si on peut toucher ses orteils ou pas), pour traiter le schéma de tension dont une extrémité est le crâne.
Lors de traitements suivants, nous avons surtout travaillé sur la mobilité. Un mois après le premier traitement, Zelda ne se rappelait plus de son dernier mal de tête.
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Note importante : Gardez en tête qu’il s’agit ici d’un cas unique, et que les résultats obtenus sont spécifiques à cette personne. Rien ne garanti qu’une autre personne présentant des symptômes similaires obtiendra les mêmes résultats.
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